Le Vendeur de véhicules (d'occasion).

 En Côte d'Ivoire, le secteur  de l'automobile, avec la limitation de l'âge de l'importation  des véhicules d'occasions connait une sérieuse crise économique et sociologique. Selon Jeune Afrique, les véhicules d'occasion, en 2018, sont passés de 60 000 unités importées annuellement à 7 000.

De nombreux emplois ont dû être supprimés, des entreprises ont dû elles aussi fermer leurs portes. 

Paradoxalement, avec le développement de l'internet, plus particulièrement de Facebook, des groupes se sont créés permettant ainsi de vendre des véhicules importés ou locaux, c’est-à-dire, déjà utilisés. Des personnes ou des pages proposent des véhicules avec des caractéristiques attirent notre curiosité. Qui sont ces vendeurs ? Pour qui travaillent t'ils ? Et combien gagnent-ils ? 

Si vous voulez acheter aujourd'hui un véhicule d'occasion, il est facile pour vous de vous faire une idée du prix. Il vous suffira juste de défiler dans les nombreux groupes de ventes de véhicules d'occasion en Côte d'Ivoire que vous proposez des vendeurs d'un nouveau genre. Autoparc, l'automobile en Côte d'Ivoire...

S'il vous est déjà arrivé de faire affaire avec eux, vous avez une expérience. Certains sont des professionnels d'autres par la force des choses se sont retrouvés dans ce métier. Chacun offrant ses services en fonction de la réactivité du client. 

Le métier de vendeur de véhicules est l'un des plus passionnant. Il appelle à l'esprit de créativité et d'ingéniosité de la part de ceux qui le pratiquent. C'est un art, l'art de convaincre. 

Cependant, le plus gros soucis pour cette corporation, c'est de devoir faire affaire avec les responsables des parcs auto, qui voient d'un mauvais œil cette collaboration. 

Comment faut-il s'y prendre quand on est responsable d'un parc auto ? La meilleure manière c'est de veiller à ce que le client achète votre véhicule tout en permettant au vendeur d'avoir une commission raisonnable.

Il est important de savoir que ces vendeurs travaillent seuls mais certains responsables de parcs auto qui ont compris leur rôle collaborent avec eux dans l'atteinte de leur objectif commun : vendre des véhicules. 

Ce qu'il faudrait c'est plus de collaboration, plus de confiance et de professionnalisme de la part des vendeurs et des responsables de parcs auto. 

Même pour la plupart, les vendeurs travaillent de façon solitaire, certains ont compris la nécessité de se mettre ensemble et de travailler en réseaux. C'est de cette seule manière qu'ils pourront négocier leur commission sur la vente, négocier des contrats avec des responsables de parcs auto, et ainsi pérenniser leurs emplois.

Le métier nourrit son homme, il est vrai. Mais il est temps pour ces vendeurs de s'organiser en réseau.

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